Eternelle Idole

Générique

Conception, chorégraphie et scénographie Gisèle Vienne

Créé en collaboration avec, et interprété par Aurore Ponomarenko et Jonathan Capdevielle

Création lumières Patrick Riou
Musique originale, production et diffusion Stephen O’Malley à l’exception du morceau Spiegel im Spiegel composé par Arvo Pärt et arrangé par Stephen O’Malley
Musique originale créée en collaboration avec, et interprétée par Stephen O’Malley, Steve Moore, Daniel O’Sullivan, Peter Rehberg, Jesse Sykes, Bill Herzog, Randall Dunn & Gisèle Vienne
Paroles de la chanson Eternelle Idole écrites par Jesse Sykes

Conseiller patinage Stanick Jeannette

Costumes Cédrick Debeuf et Gisèle Vienne
Maquillage et coiffure Rebecca Flores
Création du masque Dorothéa Vienne-Pollak
Construction des décors Ateliers de Grenoble (Albert Copertino, Claude Giraud, Jean-Michel Allanet) & Alain Hecquard
Conseiller décors Alexandre Vienne
Avec l’accompagnement technique de l’équipe du Quartz – Scène nationale de Brest

Remerciements Franck Saunier et toute l’équipe de la patinoire Végapolis, Bérangère et Sylvain Privé, Jérome Jayet, Patinoire de Cergy Pontoise, l’équipe de On the Boards – Seattle et Anne Fontanesi

Partenaires

Production déléguée DACM avec la collaboration du Quartz – Scène nationale de Brest
Gisèle Vienne artiste associée de 2007 à 2011

Coproduction Le Quartz – Scène nationale de Brest, Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc Roussillon

Avec le soutien de la Ville de Grenoble et du Conseil Général de l’Isère. La compagnie DACM a reçu l’aide de la DRAC Rhône-Alpes/ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie conventionnée, et de la Région Rhône-Alpes au titre de l’aide aux équipes artistiques pendant la création d’Eternelle Idole

Présentation

Eternelle Idole est le début d’un travail de recherche, qui implique des athlètes professionnels et s’articule autour des questions liées à notre conception du beau, les liens qu’entretiennent les notions de perfection et d’imperfection avec la beauté.

Eternelle Idole met en scène une jeune patineuse de 21 ans aux allures d’adolescente, qui évoquerait le fantôme d’une Lolita assassinée.

L’espace de la patinoire fait partie de ces lieux chargés d’affects qui, au cours de l’adolescence, ont pu traverser nos expériences communes. Les émotions maladroitement mêlées sont particulièrement caractéristiques de l’adolescence et témoignent d’une période transitoire.

Dans cette pièce, Aurore Ponomarenko interprète le personnage d’une patineuse professionnelle, portant un costume de cosmonaute, plus proche des costumes de cosplay japonais, que d’un réel costume de cosmonaute. On peut se demander si ce personnage sublimé n’est pas le fantôme d’une patineuse qui a, un jour, interprété le rôle d’une jeune fille cosmonaute  pour une compétition. Le souvenir de ce personnage nous mène à le réinterpréter et l’idéaliser. Il devient l’image, transformée par le souvenir, de ce personnage.

En évoquant l’adolescence, Eternelle Idole rapporte de cette période ce qui lie la plus grande fragilité à la force issue de la volonté, l’adolescent à la puissance de l’athlète.

Éternelle Idole évoque l’oscillation créée entre la fragilité d’une personne et ce qu’elle souhaite être ou devenir. En ce sens, les personnages interprétés dans le patinage artistique peuvent être des témoins forts de la beauté de ces espaces intermédiaires.

Le développement de ce personnage en fantôme, sa transformation en image, en appelle à la notion d’innocence. L’innocence qui, dès lors, est appréhendée comme un fantasme engendré par le souvenir. La pièce est d’abord plus abstraite. La composition chorégraphique et musicale joue avec l’absence du développement de leur thème central et est conçue de telle sorte qu’elle crée de fortes distorsions de temps. Lorsque le thème semble enfin être développé, il connaît son aboutissement sous une forme narrative. Cette résolution pourrait répondre au drame appréhendé du fait de l’innocence sublimée du personnage. Mais ce moment se trouve bientôt changé en une fiction fantastique et ne nous donne que les résidus d’informations d’un drame refoulé et par là transformé.

Musique originale

L’étang
Guitar & Programming : Stephen O’Malley
Programming : Peter Rehberg
Recorded in Brest 0208, Paris & Vienna 0408
[as KTL]

Aurore theme
Juno 60, Korg Polysix, Piano: Steve Moore
Programming : Stephen O’Malley
Recorded in Brest & Guilers 0508

Eternal Idol
Guitar, field rec., programming : Stephen O’Malley
Piano & Clavichord : Steve Moore
Vocals : Jesse Sykes
Backing Vocals : William Herzog
Recorded in Kent 1003, Brest 0508 & Seattle 1108
Mixed by Randall Dunn at Aleph, Seattle 1108
[as Pearl]

Arrival of the trainer
M-tron : Stephen O’Malley
M-tron, Korg MS20 : Randall Dunn
Recorded & Mixed by Randall Dunn at Aleph, Seattle 1108

Spiegel im Spiegel
Piano : Daniel O’Sullivan
Guitar : Stephen O’Malley
Harp : Gisèle Vienne
Recorded in Brest 0109 with Kenan Trevien
Mixed by Mell Dettmer at Aleph, Seattle 0109
[as Chasse]

Return/Escape
ARP 2500 & M-tron : Stephen O’Malley
ARP 2500 : Daniel O’Sullivan
M-tron, Korg MS20 : Randall Dunn
Recorded 1008 at Worm/CIM Rotterdam
Recorded & Mixed by Randall Dunn at Aleph, Seattle 1108

Additional field recordings:
Shoreline 1108 by Mell Dettmer
Brest 0109 by Kenan Trevien

Mastered by Mell Dettmer at Sinister Kitchen

Music published by Ideologic Organ (adm. Rough Trade Music Publishing). Lyrics published by Spooky American Music, BMI (adm.BUG)

Historique